Indigenous Peoples and Human Rights

May 21, 2013

Tohono O’odham and Arizona police stalk human rights activists


Tohono O’odham and Arizona police stalk human rights activists


By Brenda Norrell
CensoredNews
English/French
 
TUCSON -- While the ATF was smuggling AK47s to the cartels in Mexico, violent crime soared, and Tucson schools were closing for lack of funds, Tucson police were spending enormous sums of money stalking human rights activists, according to a new report. 

Tohono O’odham Police assisted Arizona police spying on Tohono O’odham and Navajo activists. For Tohono O’odham police, this is the latest in exposures of how the police department stalks human rights activists in an attempt to oppress and silence them.

Phoenix police used an online police analyst, Brenda Dowhan, to stalk activists on Facebook and social media, according to the report, Dissent or Terrorism, How the Nation’s Counter Terrorism Apparatus, in Partnership with Corporate America, Turned on Occupy Wall Street.

The year-long study reveals that millions of dollars flowed into Tucson and Phoenix police departments for intelligence gathering.
While violent crime was rampant, police focused on the Occupy Movement, essentially a handful of people camping.

Phoenix police obsessed with Rev. Jesse Jackson 
The absurdity of this police stalking is obvious, as the report exposes the Phoenix Police Department’s obsession when Rev. Jesse Jackson came to town, and joined Occupy Phoenix for a march.
The report reveals that activists, never charged with any crime, were stalked online by Dowhan and other police.
When Occupy campers were given warning citations in Arizona, their home addresses were sent throughout the intelligence community.  When activists traveled to Flagstaff for Christmas, police were spying on them by way of their Facebook accounts.

Saul the infiltrator, busted 
An undercover police officer infiltrated Occupy Phoenix and posed as a “homeless Mexican.” However, Saul Delara’s cover was eventfully blown by a Starbucks barista who recognized him as a cop. He had claimed to be from Juarez.
.
Corporations buy influence, police pepper spray activists 

There is a lengthy report on the protests of ALEC (American Legislative Exchange Council) in Arizona, Nov. 28 – Dec. 2, 2011, when Native Americans were among those pepper sprayed and an O’odham was hospitalized. The protests focused on how private businesses purchase legislation by way of ALEC. The report reveals how police were hired as off duty security guards.
Among the corporate energy monsters protested by Navajo and O’odham was the Salt River Project in Tempe, Arizona. The Salt River Project is the operator of the dirty coal fired power plant on Navajoland, Navajo Generating Station, fueled by the coal mined on Black Mesa by Peabody Coal. 
SRP provides water and electricity to Arizona’s unsustainable, wasteful cities, while Navajos suffer from the pollution and destruction in northern Arizona.
SRP diverted water from traditional farm lands of O’odham in southern Arizona, halting traditional farming in many areas.
The oppression of O'odham human rights activists is one means that the Tohono O'odham tribal government uses to maintain the corruption, along with the lack of a tribal law ensuring freedom of the press. Tohono O'odham police and US Border Patrol agents stalk and threaten news reporters. Before the media cheerleads for another Tohono O'odham casino, reporters  should actually drive across Tohono O'odham land and see that those casino millions are not going to the O'odham people.

Tucson police buy online robot 
 
The new report describes the extent that Tucson wasted huge amounts of money to stalk human rights activists, including the purchase of a cyber robot to accumulate and process online user data.
Tucson law enforcement purchased OpenMIND that processes vast amounts of information from Facebook and open sources.  OpenMIND uses “customized collection robots’ to collect user data (see page 25.) Tucson police also purchased a Stingray II to track and locate cell phone users.
The report ‘Dissent or Terrorism’ covers the Occupy movement nationwide, from Boston to Portland, Oregon.

'Dissent or Terrorism' Report: http://bsnorrell.blogspot.com/2013/05/government-surveillance-of-occupy.html

 French translation by Christine Prat, thank you!
 http://www.chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1725

Par Brenda Norrell
Censored News
21 mai 2013
Traduction Christine Prat
TUCSON, Arizona – Tandis que l’ATF [Bureau – du ministère de la Justice US – pour l’Alcool, le Tabac, les Armes à Feu et Explosifs] fournissait des AK47 aux cartels du Mexique, que les crimes violents explosaient et que des écoles de Tucson fermaient faute de moyens, la police de Tucson dépensait des sommes gigantesques pour harceler les militants des droits de l’homme, selon un rapport nouvellement paru.
La police Tohono O’odham a assisté la police d’Arizona pour espionner des activistes Tohono O’odham et Navajo. Pour la police Tohono O’odham, ce n’est que la dernière révélation sur la façon dont le service de police harcèle les militants des droits de l’homme pour tenter de les réprimer et de les réduire au silence.
La police de Phoenix a utilisé une analyste policière en ligne, Brenda Dowhan, pour harceler les activistes sur Facebook et autres réseaux sociaux, selon le rapport intitulé Dissension ou Terrorisme, Comment l’Appareil Anti-terrorisme de la Nation, en Partenariat avec les Grandes Compagnies Américaines, S’en Sont Pris à Occupy Wall Street.
On peut lire page 20 :
Des fichiers obtenus par le DBA/CMD montrent que Dowhan a également recueilli des informations sur Occupy Tucson au cours de l’année 2012, ainsi que sur des activistes tribaux (Tohono O’odham et Navajo), avec l’assistance du Bureau de Gestion des Situations d’Urgence des Services de Police de Tucson (TPD) et de l’Analyste de Renseignements Régional/ACTIC de l’Initiative pour la Sécurité Urbaine (UASI) du Service de Sécurité Intérieure de Tucson
Et dans les appendices :
L’officier de Liaison pour le Terrorisme Carmen Rios (Appendice p. 55) l’ « analyste » Gwyn Nguyen du Service de Police de la Nation Tohono O’odham (TOPD) (Appendice p. 56) (Appendice p. 57-60).
L’étude qui a porté sur toute l’année, révèle que des millions de dollars ont été versés aux services de police de Tucson et Phoenix pour recueillir des renseignements.
Alors que la criminalité violente est endémique, la police s’est concentrée sur le Mouvement ‘Occupy’, qui consistait en une poignée de gens faisant du camping.
La police de Phoenix obsédée par le Révérend Jesse Jackson
L’absurdité du harcèlement policier est évidente dans la partie du rapport qui révèle l’obsession des Services de Police de Phoenix lorsque le Révérend Jesse Jackson est venu se joindre au mouvement Occupy Phoenix pour une marche.
Le rapport révèle que les activistes, qui n’ont jamais été accusés d’aucun crime, ont été harcelés en ligne par Mme Dowhan et d’autres policiers.
Quand des campeurs d’Occupy ont reçu des avertissements officiels en Arizona, l’adresse de leur domicile a été envoyée à tous les services de renseignement. Lorsque des activistes se sont rendus à Flagstaff à Noël [pour soutenir les défenseurs des San Francisco Peaks – NdT] la police les a espionnés sur leurs comptes Facebook.
Saul l’infiltré démasqué
Un policier en civil a infiltré Occupy Phoenix en se faisant passer pour « un Mexicain SDF ». Cependant, Saul Delara a finalement été identifié par quelqu’un qui l’a reconnu comme flic. Il avait prétendu être de Juarez, au Mexique. [D’après le témoignage de la personne qui l’a démasqué cité dans le rapport, l’individu parlait beaucoup des problèmes qu’il avait eu avec la police au cours de sa vie dans la rue, mais donnait rarement d’autres détails sur ses origines ou sa vie personnelle  – NdT].
Le rapport indique aussi que :
Comme le montrent les fichiers obtenus par le DBA/CMD, l’officier du Service de Police de Phoenix [PPDMOB] qui se faisait passer pour « Saul Delara » (très probablement le détective Saul Ayala du PPDMOB) rapportait les informations recueillies lors de son infiltration du milieu activiste de Phoenix à Van Dorn qui les transmettait au personnel du PPDHDB/ACTIC de la police de Phoenix.
Les Grandes Compagnies achètent de l’influence, la police attaque les activistes au gaz poivré
Il y a aussi un long rapport sur les protestations contre l’ALEC [Conseil Américain d’Echange Législatif] en Arizona, du 28 novembre au 2 décembre 2011, au cours desquels des Autochtones – entre autres manifestants – ont été attaqués au gaz poivré et un O’odham hospitalisé. Les protestations visaient principalement le fait que des entreprises privées achetaient de la législation par l’intermédiaire de l’ALEC. Le rapport révèle que les policiers avaient été engagés hors service comme agents de sécurité.
Parmi les monstres de l’industrie de l’énergie contre lesquels les Navajo et O’odham protestaient, il y avait le Salt River Project à Tempe, Arizona. Le Salt River Project dirige la centrale au charbon très polluante appelée ‘Centrale Navajo’ [Navajo Generating Station], située dans la Réserve Navajo, qui est alimentée par le charbon extrait de Black Mesa par Peabody Coal.
Le Salt River Project fournit l’eau et l’électricité aux grandes villes d’Arizona gaspilleuses et au développement absolument pas durable, tandis que les Navajo souffrent de la pollution et de destructions dans le nord de l’état [Et certains, même dans les environs de la ‘Centrale Navajo’, n’ont toujours pas l’électricité – NdT].
Le Salt River Project détourne l’eau des terres agricoles traditionnelles de la réserve Tohono O’odham dans le sud de l’Arizona, mettant ainsi un terme à cette agriculture traditionnelle dans de nombreuses zones.
La répression des militants des droits de l’homme O’odham est un des moyens pour le gouvernement tribal Tohono O’odham de maintenir la corruption, tout comme le fait qu’aucune loi tribale n’assure la liberté de la presse. La police Tohono O’odham et les agents de la Patrouille des Frontières US harcèlent et menacent les journalistes de terrain. Avant que les médias fassent campagne pour un casino Tohono O’odham de plus, leurs journalistes devraient traverser le pays Tohono O’odham et constater que les millions de ces casinos ne vont pas au peuple O’odham.
La police de Tucson achète un robot en ligne
Le nouveau rapport décrit l’étendue des énormes sommes d’argent gaspillées pour harceler les militants des droits de l’homme, avec entre autres l’achat d’un cyber robot destiné à accumuler et traiter en ligne les informations des utilisateurs. Les autorités policières de Tucson ont acquis OpenMIND qui traite d’énormes quantités d’informations de Facebook et autres sources. OpenMIND utilise des « robots personalisés » pour recueillir les données des utilisateurs (page 25 du rapport). La police de Tucson a aussi acheté un Stingray II pour localiser les utilisateurs de téléphones portables.
Le rapport ‘Dissension ou Terrorisme’ couvre tout le mouvement ‘Occupy’, de Boston, dans l’est, à Portland, Oregon.

1 comment:

Anonymous said...

So sad what "People" will do for the "amighty buck"...Spying on and oppressing fellow Humans for simply BEing Human.